Je m'appelle Sandrine Martin, j'ai 31 ans. Mon compagnon et moi, on avait décidé de partir à Bordeaux car tout le monde nous disait qu'on y vivait bien. En arrivant sur Pessac début 2018, j'ai trouvé un appartement à louer sur la ZAC Chappement, pas trop cher, dans la résidence "les jolis petits oiseaux". Depuis notre salon, on a une vue imprenable sur la circulation de la route d'Arcachon. Le passage des plus gros camions fait parfois un peu vibrer les vitres, mais on s'habitue...
Je travaille à Merignac, dans la zone aéroportuaire. Le matin, comme je n'ai pas de voiture, je prends le bus. Je dois partir plus d'une heure avant pour être sure d'être au travail à 8h30. Evidemment quand il ne pleut pas ça serait beaucoup plus rapide et agréable à vélo, mais comme le local à vélo de la résidence est tout petit et très encombré, je ne peux pas me le permettre. Et de toutes façons, malgré les promesses du REV, l'avenue de Beutre reste impracticable à vélo et on est obligé de faire un détour par la piste de la poudrière dont le passage isolé dans les bois me fait un peu peur. Enfin le dernier tronçon et les ronds points de l'aéroport ne sont pas équipés de pistes cyclables. Bref, je vais devoir me résoudre à passer le permis et acheter une voiture, comme font les autres locataires : même avec les embouteillages, ça ira tout de même plus vite...
Cette fiction est basée sur une histoire vraie : les horaires infoTBC disponibles en ligne. A mettre à jour une fois que l'éventuelle ligne reliant la gare de l'Alouette et l'aéroport sera en service. La ZAC restera néanmoins bien éloigné de cette desserte (3km). Le CLAC souhaite éviter que cette fiction devienne réalité, et va travailler à des propositions constructives dans ce sens.
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