mardi 4 avril 2017

Moi, Victoire Esperanza, nouvelle habitante du quartier Chappement

Je m’en souviens comme si c’était hier. C’est le lundi 24 avril 2032 que ma demande de logement social sur Pessac a aboutie. On ne me proposait que Chappement. Au début, j’étais réticente car ce n’est pas situé à un endroit très commode, et je devais m’organiser entre mon travail et ma fille, que j’élève seule.


Finalement, je suis bien contente d’avoir rejoint la résidence de la joyeuse hulotte. Dans notre petit bâtiment de 2 étages, on trouve tout type de population, et certains sont propriétaires de leur appartement. Le quartier est très agréable, car beaucoup d’espaces verts ont été préservés. Derrière le carrefour, ils viennent de construire la piscine pachaquatique, qui remplace celle des canetons fermée il y a 2 ans.  Au centre du quartier, il y a une  résidence pour personnes âgées et une halte garderie, où je peux laisser ma fille le matin. Enfin  sur l'avenue des syndicats de quartier, que l'on appelait dans le passé route d'Arcachon, on trouve quelques petits commerces pratiques et une crèperie super conviviale. Pour le reste, depuis qu’ils ont refait le carrefour et l’entrée du centre commercial, c’est aussi facile d’y accéder à pied ou à vélo qu’en voiture. Parfois je vais à Cap de Bos où l’on trouve des commerces très sympas.

Coté transport, c’est finalement assez vivable. On a une petite navette électrique autonome qui dessert le pôle de l’alouette, et avec l’autopartage au pied de chez moi et les stations vcub qui ont été rajouté aux endroits clé du quartier, je n’ai pas eu besoin d’acheter une voiture. Monsieur Jardino, le doyen du quartier, m’a dit qu’il y avait beaucoup plus d’embouteillages et de circulation il y a quelques années. La municipalité et Bordeaux Métropole ont été malins, et au lieu de surdimensionner la voirie pour maximiser le traffic automobile, ils ont mis l'accent sur les autres modes de transport.

Cerise sur le gâteau, les promoteurs se sont alignés sur les équipements de la mairie, et tous les éclairages sont intelligents. Les lumières sont en veilleuse la nuit et se rallument doucement uniquement en cas de passage à proximité. Du coup le soir quand il fait beau, je m’installe avec ma fille sur le balcon et on regarde le ciel étoilé. Et souvent, on peut entendre le chant de la chouette hulotte qui habite toujours dans le petit bois du Dauphiné. C’est magique….


Cette fable-fiction idyllique parait peu réaliste, malgré les évolutions depuis la ZAC initiale. Néanmoins on peut espérer de s’en rapprocher en continuant à s'impliquant tous dans les problématiques d’aménagement de notre quartier.  Les batailles gagnées l’an passé devront être confirmées sur le terrain dans les années à venir. Tout reste à faire…

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